22e Festival du Jamais Lu Montréal – dévoilement
22e Festival du Jamais Lu Montréal – dévoilement
Ce mardi, le Jamais Lu dévoilait la programmation de sa 22e édition qui se déroulera du 5 au 13 mai prochain. Ce sont 24 projets de 40 auteur·trice·s qui seront présentés au public.
La cellule artistique et décisionnelle est composée cette année de Jade Barshee, Gabrielle Lessard et Marcelle Dubois.
« À la lecture des textes et face à la situation actuelle, elles ont tracé et défini une ligne
éditoriale forte et engagée que résume parfaitement le thème de cette année : Les Joies
Lucides. Les projets artistiques rassemblés autour du thème de cette année convoquent
l’énergie, les pensées, les récits nécessaires pour trouver une voie rassembleuse et oser la
joie dans nos lendemains, malgré toutes les transformations, tous les chocs que nous
vivons. »
La soirée d’ouverture fera la part belle aux voix autochtones avec Tiohtià:ké : cartographie de récits autochtones, une idée originale de l’artiste Déné Nahka Bertrand qui permettra à six personnes des Premières Nations de se réapproprier l’histoire de Tiohtià:ké.
Neuf projets sont inédits : les auteur·trice·s seront Blanche Gionet-Lavigne, Anna Sanchez, Kathleen Laurin-Mc Carthy, Victor Choinière Champigny, Elizabeth Gravel, Marie Louise Bibish Mumbu, Josianne T. Lavoie, François Ruel Côté et Eugénie Beaudry. Enquête documentaire, odyssée identitaire, voyage délirant, exploration du rôle des grands classiques dans notre conception patriarcale du monde, enterrement de vie de jeune fille, histoire des femmes allumettières, comédie existentialiste et portrait de la parentalité sont au menu.
Trois projets de la francophonie internationale sont au programme : une oeuvre de la plus récente édition du Festival du Jamais Lu Paris (Faustine Noguès); un texte d’une autrice de la Martinique, qui a fait une résidence d’écriture de deux mois à Montréal grâce au concours du CALQ et de Textes en Paroles, basé en Guadeloupe (Nicole Cage); et un texte sélectionné par le comité de lecture adolescent issu du projet Paroles croisées (Nicolas Girard-Michelotti).
« Cette année, le festival offre une série de cartes blanches en format 6 à 7 intimes et gratuites avant les représentations de la soirée. Dans cette suite de prises de parole, six artistes seront invités à lancer leurs mots comme on lance des haches dans un mur, à user de la poésie comme d’un marteau avec lequel on défonce une télé pour se défouler, à casser la baraque pour connaître le soupir de contentement et de libération qui le suit nécessairement et qui permet d’atteindre un nouvel état, celui de la joie lucide. »
Deux textes s’adresseront au jeune public, soit Éva et Porée d’Alice Tixidre (6 à 9 ans) et Éliminer la race humaine et laisser la nature reprendre le dessus écrit par les élèves de la classe de deuxième année d’art dramatique de l’École secondaire Henri-Bourassa.
Pour la soirée de clôture du 13 mai, sous le titre Apocalypse, fromage et bien-être, « 8 performeur·seuse·s se lancent dans un terrain de jeu délirant. La soirée prend place dans un centre de bien-être alors qu’au-dehors, c’est l’apocalypse. Les invité·e·s de la soirée offrent au public un conseil, une recette culinaire, une méditation afin de survivre avec élégance à la fin du monde qui est en train de se produire à l’extérieur ».
Tarifs
Soirées d’ouverture et de clôture : 22$
Lecture théâtrale : 17$
Gratuit :
Coup d’envoi
6 à 7 performance
Ados sur le plateau
Sortie de résidence
Fenêtre ouverte sur la classe de maître