Carrefour 2018 – Pagaille des taupes
« C’est cool être une taupe : on peut faire tout ce qu’on veut et tout le monde nous regarde! »
– jeune passant anonyme
C’est un peu après 17h, en ce mardi fin d’après-midi, que les taupes de Philippe Quesne se sont montré le bout du museau, coin Cartier et René-Lévesque, pour une petite balade d’une trentaine de minutes sur la rue Cartier. Une parade qui a semé un peu la pagaille et la surprise chez plusieurs conducteurs, mais qui a réjoui bon nombre de curieux. Sous le pelage chaud – le changement de point de départ, du Grand Théâtre au parc Richard-Garneau, en cette fin de journée au soleil de plomb, était nécessaire –, l’on devine les interprètes du spectacle qui prendra l’affiche le lendemain, soit Yvan Clédat, Jean-Charles Dumay, Léo Gobin, Erwan Ha Kyoon Larcher, Sébastien Jacobs, Thomas Suire, Gaëtan Vourc’h.
Sans plan précis, les taupes déambulent, entrent dans les boutiques ou les voitures en marche prises dans le trafic monstre causé par la foule. Elles dansent au son de la musique des automobiles, sautent sur les bancs – qui a dit que les taupes étaient maladroites? –, montent sur les balcons, se couchent quelques instants sur le trottoir pour quérir un peu de fraicheur. Les petits comme les grands s’amusent à les suivre, à se prendre en « selfie » avec eux, à tenter de communiquer.
Beau coup publicitaire, donc, pour le spectacle La nuit des taupes, qui prendra l’affiche du Grand Théâtre de Québec les 30 et 31 mai prochains. On ne peut nier que la curiosité est sincèrement piquée.
Crédit photos : David Lefebvre