Diplômée de l’École supérieure de théâtre (baccalauréat en art dramatique, profil critique et dramaturgie), Daphné Bathalon a été mise en contact tout au long de ses études avec divers types de spectacles vivants. Elle a ainsi pu explorer plusieurs facettes de la représentation. Plus particulièrement intéressée par le théâtre pour enfants, le cirque, l’improvisation et tout objet théâtral explorant la richesse de langue française et des arts visuels, Daphné souffre également de ce qu’on pourrait appeler un appétit insatiable pour les créations éclatées et le théâtre shakespearien (aucun lien!). Critique pour MonThéâtre depuis 2008, Daphné a aussi publié quelques textes dans la revue Jeu. Depuis quelques années, sa couverture théâtrale pour MonThéâtre s’est étendue aux festivals de théâtre à Montréal et à l’étranger. Elle est devenue membre de l’Association des critiques de théâtre du Québec en 2011.

Les Sorcières de Salem : Pour en finir avec la chasse aux sorcières

An 1692, Salem, Nouvelle-Angleterre. Des jeunes filles dansent dans les bois, bien que ce soit proscrit par leur foi. Surprises dans leur élan par le père de l’une d’entre elles, terrifiées par la perspective d’être punies ou d’avoir damné leur âme, certaines commencent à montrer des signes de possession diabolique et à pointer du doigt les supposés responsables de leurs malheurs.

Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os : Rebâtir les ponts

lus de deux ans après avoir fait une belle impression au Festival du Jamais Lu, et plus de 18 mois après sa date de première prévue, le texte de Dave Jenniss Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os résonne enfin sur la scène de La Petite Licorne.

Qui veut la peau d’Antigone : sentinelle de la démocratie

La sentinelle, c’est cette lumière qu’on laisse allumée sur la scène du théâtre quand toutes les autres s’éteignent. La Sentinelle, c’est aussi le nom de la seule compagnie de théâtre professionnelle francophone entièrement dirigée par des Afro-descendants. On pourrait presque dire que c’est tout naturellement que la compagnie s’est tournée vers la figure emblématique et tragique d’Antigone, lumineuse jeunesse qui se dresse contre l’autorité et l’injustice pour demeurer fidèle à ses convictions, à ses croyances, jusqu’au drame final.

FIAMS 2021 : Quatre jours et 18 représentations plus tard…

« Pour ma dernière journée au FIAMS, j'ai décidé de prendre ça relax... » Non, je rigole! Pourquoi passer la semaine au festival si ce n'est pas pour en profiter pleinement? De 10h à 22h, mon vendredi a été plus que chargé, me faisant sortir d'un univers esthétique pour me plonger aussitôt dans un autre, totalement différent. Des souvenirs d'une petite réfugiée à un étrange cauchemar poilu, en passant par de longs jours en mer aux côtés d'un tigre, par les quatre saisons d'un éléphant rose et par les notes éclatées d'un piano-castelet, l'espace et le temps se sont plus d'une fois contractés au cours de cette journée.

FIAMS 2021 – S’apprivoiser au troisième jour

En cette troisième journée du festival, il faut l'avouer, j’ai un peu fait l’école buissonnière, question d’avoir le temps d’écrire sur les spectacles vus la veille. C’est qu’on en voit, en une seule journée ; à la fin du circuit, j’ai la tête qui dodeline. Il s’en est fallu de peu, d’ailleurs, qu’en fermant les yeux en après-midi, je dorme jusqu’au lendemain : pas facile la vie de festivalière! Ce jeudi fut malgré tout bien rempli. Dès le matin, j’ai eu le temps de m’envoler avec la nouvelle proposition du Théâtre à l’Envers, puis de visiter une exposition où le minuscule s’évadait dans des décors familiers. En soirée, j’ai observé la quête identitaire d’une statue puis assisté à une courte forme presque charnelle.

FIAMS 2021 – Au deuxième jour, suivez les flèches

Pour cette deuxième journée, le FIAMS m’a réservé tout un programme, qui commence dès 9h30 avec les jolis mots et images de Sylvie Gosselin et se termine avec les concepts scientifiques savamment vulgarisés par Antonia Leney-Granger, tout en faisant un arrêt poétique pour les rêveries fantaisistes des Sages Fous. Un long parcours à la rencontre d’êtres iconoclastes issus d’esprits fertiles. En route!

FIAMS 2021 – Premier jour au royaume de la marionnette

Bien installée dans ma chambre d’hôtel à Chicoutimi, j’attends le décollage imminent de mon premier Festival international des arts de la marionnette. Le temps maussade et frais n’invite guère à l’exploration de la ville, plutôt tranquille par ailleurs, mais la magie de la marionnette viendra égayer tout ça! Ma première journée en ce royaume se déroulera sous les auspices épiques de Furioso et celles poétiques d’Acupunk.

Complètement Cirque – «Six°» : Après la pluie…

Aux gais pépiements d'oiseaux qui accueillent le public de la TOHU à l'entrée en salle succède bientôt le torrent d'une averse et même le grondement d'un orage, alors que la porte de la maison sur scène s'ouvre pour laisser entrer un premier naufragé. À l'aube de leur 10e anniversaire, et à l'occasion de leur 100e représentation à la TOHU, FLIP Fabrique nous convie à une nouvelle création absolument adorable.

Complètement Cirque – Cabaret Yam! : Encore!

Alors qu'il pleut à torrents dehors en cette première soirée de Montréal Complètement Cirque et que le mois de juillet prend des allures automnales, c'est la chaleur guinéenne qui règne sous le chapiteau dressé à trois pas de la TOHU. Accueillis à bras ouverts par le maître de cérémonie Yamoussa Bangoura, au sourire étincelant, les spectateurs sont rapidement plongés dans une ambiance festive qui ne s'essouffle pas un instant pendant toute l'heure de la représentation.

FTA 2021 – Dans le nuage : Qui sommes-nous?

Cinq ans après nous avoir invités à explorer les confins de notre identité biologique et numérique (et de la frontière floue entre les deux) avec Siri, aussi créé au FTA, c’est dans les confins du cosmos que Laurence Dauphinais et Maxime Carbonneau nous propulsent, à la suite des sondes spatiales Voyager, à la rencontre de l’inconnu et aussi, et surtout, de nous-mêmes.