Catégorie : Théâtre
Les Sorcières de Salem : Pour en finir avec la chasse aux sorcières
An 1692, Salem, Nouvelle-Angleterre. Des jeunes filles dansent dans les bois, bien que ce soit proscrit par leur foi. Surprises dans leur élan par le père de l’une d’entre elles, terrifiées par la perspective d’être punies ou d’avoir damné leur âme, certaines commencent à montrer des signes de possession diabolique et à pointer du doigt les supposés responsables de leurs malheurs.
Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os : Rebâtir les ponts
lus de deux ans après avoir fait une belle impression au Festival du Jamais Lu, et plus de 18 mois après sa date de première prévue, le texte de Dave Jenniss Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os résonne enfin sur la scène de La Petite Licorne.
FIAMS 2021 : Quatre jours et 18 représentations plus tard…
« Pour ma dernière journée au FIAMS, j’ai décidé de prendre ça relax… » Non, je rigole! Pourquoi passer la semaine au festival si ce n’est pas pour en profiter pleinement? De 10h à 22h, mon vendredi a été plus que chargé, me faisant sortir d’un univers esthétique pour me plonger aussitôt dans un autre, totalement différent. Des souvenirs d’une petite réfugiée à un étrange cauchemar poilu, en passant par de longs jours en mer aux côtés d’un tigre, par les quatre saisons d’un éléphant rose et par les notes éclatées d’un piano-castelet, l’espace et le temps se sont plus d’une fois contractés au cours de cette journée.
FIAMS 2021 – S’apprivoiser au troisième jour
En cette troisième journée du festival, il faut l’avouer, j’ai un peu fait l’école buissonnière, question d’avoir le temps d’écrire sur les spectacles vus la veille. C’est qu’on en voit, en une seule journée ; à la fin du circuit, j’ai la tête qui dodeline. Il s’en est fallu de peu, d’ailleurs, qu’en fermant les yeux en après-midi, je dorme jusqu’au lendemain : pas facile la vie de festivalière! Ce jeudi fut malgré tout bien rempli. Dès le matin, j’ai eu le temps de m’envoler avec la nouvelle proposition du Théâtre à l’Envers, puis de visiter une exposition où le minuscule s’évadait dans des décors familiers. En soirée, j’ai observé la quête identitaire d’une statue puis assisté à une courte forme presque charnelle.
FIAMS 2021 – Au deuxième jour, suivez les flèches
Pour cette deuxième journée, le FIAMS m’a réservé tout un programme, qui commence dès 9h30 avec les jolis mots et images de Sylvie Gosselin et se termine avec les concepts scientifiques savamment vulgarisés par Antonia Leney-Granger, tout en faisant un arrêt poétique pour les rêveries fantaisistes des Sages Fous. Un long parcours à la rencontre d’êtres iconoclastes issus d’esprits fertiles. En route!
FIAMS 2021 – Premier jour au royaume de la marionnette
Bien installée dans ma chambre d’hôtel à Chicoutimi, j’attends le décollage imminent de mon premier Festival international des arts de la marionnette. Le temps maussade et frais n’invite guère à l’exploration de la ville, plutôt tranquille par ailleurs, mais la magie de la marionnette viendra égayer tout ça! Ma première journée en ce royaume se déroulera sous les auspices épiques de Furioso et celles poétiques d’Acupunk.
FTA 2021 – Dans le nuage : Qui sommes-nous?
Cinq ans après nous avoir invités à explorer les confins de notre identité biologique et numérique (et de la frontière floue entre les deux) avec Siri, aussi créé au FTA, c’est dans les confins du cosmos que Laurence Dauphinais et Maxime Carbonneau nous propulsent, à la suite des sondes spatiales Voyager, à la rencontre de l’inconnu et aussi, et surtout, de nous-mêmes.
FTA 2021 – La Goddam Voie Lactée : Nous sommes f*cking awesome
Rose, la couleur par excellence pour représenter la femme, avec tout ce que ce choix charrie en fait de clichés et de lieux communs. Rose, les éclairages. Roses, les combinaisons uniformes portées par les interprètes. Rose, qui devient couleur de corps et de parole, de diversité de formes, de préférences et d’acceptation, même à travers l’inachèvement ou la douleur.
Casteliers : en attendant le printemps culturel
L’an dernier à pareille date ou presque, je voyais sans le savoir mon dernier spectacle «en présentiel» avant plusieurs mois; un spectacle pré-pandémique dans un Théâtre Outremont bien rempli, qui abordait les thèmes on ne peut plus à propos des technologies, de la consommation et de l’écologie. C’était au dernier jour du Festival de Casteliers, et la fierté et le soulagement s’entendaient dans le discours que la directrice artistique Louise Lapointe avait livré après cette dernière représentation. Bien peu d’entre nous se doutaient de ce qui nous attendait quelques jours plus tard.
(Critique) Cyrano de Bergerac : I love words, that’s all
S’il est une pièce épique qui célèbre la beauté de la langue et l’amour des mots, c’est bien Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand. Oeuvre populaire, qui a rencontré le succès dès sa création en 1898 et qui est encore régulièrement montée aujourd’hui (voir la fiche de la plus récente proposition à ce jour), Cyrano de Bergerac est souvent perçue comme l’histoire d’un amour impossible entre un grand romantique défiguré par un nez aux proportions… dithyrambiques, et une demoiselle enamourée d’un jeune cadet sans éloquence, mais extrêmement beau.