Daphné à Avignon – préface

Daphné à Avignon – préface

À quelques jours de débarquer au milieu du cirque avignonnais, et alors que la météo montréalaise me donne la sensation d’être déjà rendue en Provence, mon attente fébrile arrive à son terme. Je n’ai pas mis les pieds dans la Cité des papes depuis cinq ans, trois ans de plus que ce que j’avais prévu, pandémie oblige. C’est peut-être pour ça que, contrairement à une habitude acquise lors de mes six précédentes présences au festival, j’ai déjà commencé à éplucher la costaude programmation du OFF. Mon menu du IN, lui, est choisi depuis un moment et il me tarde d’y mordre à belles dents.

Pourquoi tant de métaphores culinaires? Parce qu’à contempler la masse de communications et de courriels que je reçois depuis une vingtaine de jours, à raison d’environ un message tous les 10 minutes aux heures ouvrables de France, j’ai l’impression de m’attabler à un banquet gargantuesque. Confrontée à toutes ces invitations, je ne sais plus où donner de la tête, ni ce que j’ai envie de consommer.

Serais-je tentée par un plat plus relevé, par un classique revisité, par une cuisine fusion, ou bien par le menu pour enfants? Il y en a vraiment pour tous les goûts, mais trouver la pépite qui me donnera un arrière-goût de revenez-y ou me laissera pensive, les papilles émoustillées, est nettement plus difficile. N’empêche, écrémer les invitations à dévorer le festival m’a ouvert l’appétit. Ne partez pas! J’arrête avec mes comparaisons culinaires dès maintenant, promis.

Tandis que ma valise attend désespérément d’être bouclée, je termine ce premier billet en vous invitant chaleureusement à suivre mon périple de festivalière à compter de la mi-juillet. Je ferai de mon mieux pour vous emmener avec moi dans les rues d’Avignon et dans ses salles de spectacle, bien sûr. Il y aura beaucoup de beauté à vous faire découvrir. À bientôt!

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