(Critique) All my sons : Mensonges et vérités au cœur de l’Amérique

Première pièce à succès du célèbre auteur américain Arthur Miller, All my sons (connu en français sous le titre Ils étaient tous mes fils) fêtait en 2017 ses soixante-dix ans. Pourtant, malgré le passage des années, la pièce continue d’être montée régulièrement même au Québec, comme si le drame de la famille américaine au centre de cette histoire en avait encore long à dire au public d’aujourd’hui.

(Critique) The Winter’s Tale: La jalousie règne

Pièce tardive de William Shakespeare, Le conte d’hiver (The Winter’s Tale) offre un aspect bicéphale, ou même tricéphale : tragédie en première partie, comédie en deuxième partie et dénouement heureux, qu’il n’est pas facile de mettre en scène. D’ailleurs, la pièce n’est certes pas la plus montée des oeuvres de l’auteur élisabéthain, du moins dans la francophonie.

(Critique) Fleabag : De la scène à l’écran à la scène

Depuis sa création au Fringe d’Édimbourg en 2013, le solo écrit par Phoebe Waller-Bridge, Fleabag, en a fait du chemin! Chaleureusement accueillie au Fringe, la pièce a ensuite été adaptée en une série à succès de deux saisons maintes fois récompensée avant de faire un retour très attendu à la scène sur West End l’été dernier. Ce retour à la scène a été capté par le National Theatre Live qui proposait quelques projections au cinéma cet automne.

(CRITIQUE) Come from away : un spectacle qui fait du bien

Un petit bout de l’histoire de Terre-Neuve s’installe jusqu’au 1er décembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Un petit bout d’histoire qui montre que même dans les moments les plus sombres et angoissants, on peut trouver de la bonté, du beau, du chaleureux. La comédie musicale canado-américaine Come from away nous replonge dans les événements du mardi 11 septembre 2001, mais loin, très loin de Ground Zero.

Rosencrantz and Guildenstern are dead : Dans les coulisses d’Hamlet

Rien de tel pendant un voyage à l’étranger que d’aller voir un spectacle, que ce soit de musique, de danse, de cirque, de théâtre, peu importe! Le plaisir réside dans la possibilité de voir un spectacle qu’on a très peu de chance de voir dans sa propre ville et d’y être entouré de locaux ; de se défaire, le temps d’une représentation de son statut de touriste pour faire partie d’un même public.

A Midsummer Night’s Dream: Humour et esprit

Nous en parlions déjà il y a quelques années : il est possible de voir des productions étrangères à Montréal. Outre quelques salles de la métropole (de plus en plus nombreuses), certains cinémas offrent aussi cette chance, notamment grâce à la série du National Theatre Live, présentée ici par Cineplex.

(critique) Paysages de Papier : de fougue et de féérie

Depuis deux décennies, la chorégraphe Estelle Clareton conçoit des œuvres qui cherchent à interpeller les spectatrices et spectateurs avec, pour reprendre ses mots, un « désir de scruter les liens élastiques, instables, invisibles, dangereux, que l’on tisse avec l’autre », tel qu’on peut le lire sur son site creationsestelleclareton.com.

(critique) FIL 2019 – Hommage à des pionnières

Le 24 septembre, dix ans se seront écoulés depuis le suicide de Nelly Arcan, dans son appartement de Montréal. Près de cinquante ans plus tôt, aux États-Unis, Sylvia Plath mettait fin à ses jours à Primrose Hill en Angleterre. Les deux autrices ont laissé des œuvres magistrales qui témoignent du poids de naître femme dans un monde où l’égalité des sexes est encore loin d’être acquise.

FIAMS jour 3 – contempler l’art marionnettique sous toutes ses formes

Le festival est béni des dieux de la marionnette, le beau temps est encore au rendez-vous. Tout de suite après la pièce Mapa du Théâtre des Petits Âmes, les festivaliers professionnels étaient conviés à une table ronde sur la diffusion de la marionnette dans les trois Amériques.

FIAMS jour 2 – fables brutales

Autre journée radieuse où il est presque immoral de s’enfermer dans une salle obscure (même s’il y fait plus frais!). Mais encore une fois, les propositions sont intéressantes et valent les quelques heures à l’intérieur.