Grosse-Île, 1847 (dans les mots de ceux qui l’ont vécu) : Apprendre de l’histoire ?

Plusieurs connaissent Grosse-Île, jadis appelée Grace Island. Elle est située à l’est de l’Île d’Orléans, dans l’archipel de l’Isle-aux-Grues et a servi au 19e siècle de station de quarantaine pour les multiples bateaux d’immigrants qui affluaient vers le Canada. Mais est-on nombreux à connaître la véritable histoire de ce lieu et les drames qui s’y sont déroulés, alors que la maladie emportait les nouveaux arrivants ? La production du Théâtre de la Bordée met en lumière les événements dévastateurs de 1847 au moment où la petite île de 7,7 km2 s’est retrouvée aux prises avec un étrange microbe qui a tué quelques milliers d’êtres humains venus d’Irlande pour chercher un monde meilleur.

Cyclorama : Fascinante leçon d’histoire et début d’un dialogue

Depuis ses années d'études à l'École nationale de théâtre/National Theatre School of Canada, où les volets francophones et anglophones ne se mêlaient pas, Laurence Dauphinais s'interroge sur ce qui sépare encore aujourd'hui les deux milieux culturels, à Montréal, qu'on dit pourtant si cosmopolite. On se partage une île et une histoire, mais que sait-on vraiment l'un de l'autre au-delà des clichés? On s'ignore au quotidien, ne fréquentant ni les mêmes auteurs, ni les mêmes lieux, ni les mêmes artistes. Pourquoi cette vie en parallèle?

La fin de la fiction : essai réussi

En collaboration avec Théâtre Catapulte d’Ottawa, la compagnie Nuages en pantalon invite le public à une foisonnante réflexion sur notre réalité collective en se plongeant dans les interstices de sa « genèse ». Tels un essai ou un documentaire en condensé, le projet La fin de la fiction nous propulse de l’invention de l’imprimerie de masse aux plus récentes innovations de l’Internet, en passant par Buffalo Bill, Disney, Timothy Leary et Steve Jobs.