Comme une impulsion – dévoilement de la programmation de La Bordée

Le théâtre de La Bordée de Québec dévoilait aujourd'hui les titres de sa 47e saison qui sera composée de cinq productions, trois spectacles invités et quelques 5 à 7. Le thème de la saison est sous le mot «impulsion», pour célébrer «de ceux qui osent. Qui osent s’impliquer, se commettre, s’embarquer, sauter dans la mêlée. Qui osent poursuivre un désir, un idéal, une quête, pour changer le monde» dixit Michel Nadeau, directeur artistique.

Avoir le goût… dévoilement de l’édition 2023 du Carrefour

Le Carrefour international de théâtre de Québec (CITQ) annonçait aujourd'hui la programmation de sa 23e édition, qui se place sous «sous le signe de la diversité, de l’originalité et de l’audace». Dix spectacles d'ici et d'ailleurs sont au programme, en plus de 10 activités satellites et 12 chantiers Constructions artistiques.

D.écimées : retrouver ses origines

Alors que le scandale des pensionnats autochtones fait couler de l’encre. Que la mémoire des orphelins de Duplessis demeure vive. Que les pressions sur le gouvernement s’intensifient afin d’autoriser un plus grand accès aux informations pour les parents biologiques et les enfants adoptés ou non adoptés qui ont été séparés à la naissance. Que les impacts des dissociations précoces mère/poupon sont de mieux en mieux étayés, la pièce, D.écimées, présentée au Théâtre Périscope par la compagnie Les Gorgones en coproduction avec Carte blanche, est en phase avec son époque.

N’essuie jamais de larmes sans gants : un requiem finement orchestré qui fait œuvre de mémoire

Le Théâtre du Trident fait œuvre de mémoire en cette fin d’hiver en présentant la production, N’essuie jamais de larmes sans gants, d’après le roman de l’écrivain, dramaturge et scénariste suédois Jonas Gardell, adapté pour la scène par Véronique Côté, comédienne autrice et metteure en scène de Québec. La pièce retrace, à travers les péripéties des membres d’une petite cellule gaie de Stockholm, les débuts du sida. Alors que cette nouvelle infection mortelle se répand à une vitesse folle et touche prioritairement les communautés homosexuelles, la société cherche des coupables et impute à ces communautés l’apparition du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et la progression de l’étrange maladie qu’elle génère, au lieu d’explorer des moyens de protéger et d’aider les personnes les plus exposées.

Le Show sur l’effondrement qui n’aura pas lieu : une singulière assemblée

Porté par un collectif d’artistes et produit par le Bureau de l’APA, Le Show sur l’effondrement qui n’aura pas lieu est présenté par ses créateurs comme une conférence-démonstration. À l’intérieur d’une structure de départ consacrée, une assemblée générale est déboulonnée par ses participants, lesquels incluent le public. Livré sous forme de journal de bord, le discours qui étaie la performance se frotte aux distorsions causées par les voix, les sons, la musique, les images et les actions dans une sorte de désordre organisé. Les interprètes (Laurence Brunelle-Côté, Bernard Langevin, Félix Fradet Faguy, Marie-Loup Cottinet, Julie Cloutier Delorme, Robert Faguy et Alain-Martin Richard) y incarnent leur propre rôle pour donner libre cours à leurs réflexions sur la notion d’effondrement appliquée tant à l’individu qu’à la société.

Albane : briser le cycle infernal de l’atavisme

Première production de la compagnie théâtrale La bouche _ La machine, Albane d’Odile Gagné-Roy est également la première mise en scène de cette jeune autrice et comédienne qui interprète le rôle-titre dans le spectacle. À l’ouverture des portes de la salle, six des sept personnages de la pièce sont déjà en place, immobiles comme des êtres inanimés qui attendent qu’on leur prête vie. L’impression qui se dégage du décor et des accessoires, dont certains sont surdimensionnés, des masques et des maquillages ainsi que de l’éclairage est intrigante et d’emblée porteuse de promesses.

Les glaces : au jour de la débâcle

Se fracasser contre les glaces provoque des secousses, génère du vacarme, crée des dommages ! Les glaces que l’autrice Rébecca Déraspe a choisi de briser dans cette œuvre théâtrale bousculent, heurtent et ouvrent le précipice béant du passé dans lequel Noémie (Valérie Laroche), Vincent (Christian Michaud) et Sébastien (Olivier Normand) dégringolent, entraînant leurs proches dans leur sillage. Vingt-cinq ans après l’événement qui a bouleversé sa vie, Noémie décide de se confronter à ses agresseurs et de les accuser personnellement de viol. Sans se consulter préalablement, les deux hommes retournent dans le Bas-Saint-Laurent, en plein hiver, pour tenter de calmer les choses. Mais les plaies, même recouvertes d’épaisses couches de gel, demeurent vives.

Dévoilement de la programmation du Mois Multi 2023

Le festival international d'arts multidisciplinaires et électroniques, plus communément appelé Mois Multi, a dévoilé sa programmation faste de sa 24e édition. Inspiré par la thématique Monstres, martyrs et cieux, des performances et des installations venus du Canada, de la République démocratique du Congo, d’Espagne, d’Allemagne, d’Iran, de France et des États-Unis éblouiront spectatrices et spectateurs, et ce, aux quatre coins de Québec.

Kitchen Chicken : un antidote à la morosité

Après avoir été présentée pour la première fois à Québec dans le cadre du Mois Multi, en 2019, et avoir conquis, entre autres, Lyon, Vancouver, Toronto, Kingston, Montréal, Rimouski, sans oublier Saint-Casimir, la production Kitchen Chicken de L’orchestre d’hommes orchestres (L’ODHO) atterrit au Théâtre Périscope pour égayer le mois de décembre, semer de la joie, de l’éclat et de l’admiration en cette saison du temps des Fêtes. Les mots semblent tous trop faibles pour décrire l’explosion de bonheur que suscite la représentation. Pour rendre justice à la virtuosité vocale de Gabrielle Bouthillier et Danya Ortmann. Pour saluer les performances musicales et théâtrales de l’équipe d’interprètes qui, en plus des deux jeunes femmes, est composée de Bruno Bouchard, Jasmin Cloutier, Simon Elmaleh et Philippe Lessard-Drolet.

Box Exp. : une dystopie futuriste

Box Exp. est une œuvre du Collectif Bleu, un groupe ad hoc de jeunes artistes formé pour mener à terme le projet de création et de diffusion d’une pièce de théâtre qui touche à des préoccupations actuelles transposées dans un avenir proche. La production présentée à Premier Acte se décline en cinq tableaux qui traitent notamment des répercussions, voire des perturbations, que les moyens technologiques de plus en plus raffinés ont sur les êtres humains, comment ils influent sur leur quotidien et orientent leurs façons d’interagir.