Auteur/autrice : Daphné Bathalon
Diplômée de l’École supérieure de théâtre (baccalauréat en art dramatique, profil critique et dramaturgie), Daphné Bathalon a été mise en contact tout au long de ses études avec divers types de spectacles vivants. Elle a ainsi pu explorer plusieurs facettes de la représentation. Plus particulièrement intéressée par le théâtre pour enfants, le cirque, l’improvisation et tout objet théâtral explorant la richesse de langue française et des arts visuels, Daphné souffre également de ce qu’on pourrait appeler un appétit insatiable pour les créations éclatées et le théâtre shakespearien (aucun lien!). Critique pour MonThéâtre depuis 2008, Daphné a aussi publié quelques textes dans la revue Jeu. Depuis quelques années, sa couverture théâtrale pour MonThéâtre s’est étendue aux festivals de théâtre à Montréal et à l’étranger. Elle est devenue membre de l’Association des critiques de théâtre du Québec en 2011.
Chokola : Manmi cheri*
Phara n'avait que 3 ans quand elle a quitté Haïti pour aller rejoindre sa famille adoptive, dans un village québécois. Depuis, elle n'a de cesse d'essayer de comprendre qui elle est et de chercher dans les visages autour d'elle celui de sa mère perdue. Tantôt sous la forme de lettres adressées à cette mère inconnue, tantôt lors de rencontres avec une psychologue, Phara se confie sur sa quête identitaire et sa relation difficile avec elle-même.
Soeurs sirènes : Comme un poisson dans l’eau
Thèmes de prédilection en théâtre jeune public, l'acceptation de la différence et le dépassement de soi ont donné au fil des années de nombreux excellents spectacles. Soeurs sirènes, de la compagnie Libre Course, fait désormais partie de ceux-là.
Manikanetish : Lumière sur la communauté
Le roman de Naomi Fontaine, paru en 2017, passe des pages à la scène dans une adaptation à la fois touchante et drôle signée par l'autrice elle-même et par Julie-Anne Ranger-Beauregard. Une première ouverture du Théâtre Duceppe sur les réalités vécues par les Premières Nations.
Casteliers – TchouTchou! WoufWouf! : À hauteur d’enfants
Venu tout droit de Tchéquie, le spectacle du Naivni Divadlo Liberec (Théâtre naïf de Liberec) n'a nul besoin de paroles pour se faire comprendre. En quelques aboiements et coups de sifflet, l'équipe nous embarque joyeusement pour l'aventure, petits et grands également fascinés par l'attachante production.
Casteliers – The King Stinks : Il y a quelque chose de pourri…
C'est jour d'entrée au pouvoir du nouveau président, Victor Dowager. Parmi son entourage et dans les rues, on l'acclame : un nouveau dirigeant pour une nouvelle ère rafraîchissante où les Huns et les Greatlands, voisins ennemis, vivront enfin en harmonie. Seul problème... sitôt en fonction, le président se met à dégager une odeur pestilentielle qui a tôt fait d'empoisonner l'air et de semer la mort sur son passage.
Casteliers – Vertip : En terrain glissant
Que faire quand ses traditions recèlent un fond de racisme? Comment perpétuer son héritage culturel sans donner voix à l'intolérance? Inspirée par le vertep, spectacle de marionnettes de tradition slave, la nouvelle production de Scapegoat Carnivale, s'avance en tout respect et humilité sur ce terrain glissant.
Ici ou (pas) là : l’art zen de la transformation
Avec sa production Ici ou (pas) là, dernière pièce de son triptyque jeune public, le collectif français Label Brut ouvrait de belle manière le 18e Festival de Casteliers. Sur la scène du Théâtre Outremont, métamorphosée en castelet géant par de nombreuses voilures blanches, la pièce nous transporte dans un monde en transformation constante.
Chambres d’écho : Gare à la surcharge
Le monde entier est en équilibre sur une faille qui pourrait s'ouvrir à tout moment, le basculant dans le chaos. Le paradoxe de l’accélération et de la multiplication des moyens de communication des dernières années, spécialement en rapport aux réseaux sociaux qui sont censés créer des ponts, enferment les utilisateurs dans des chambres d’écho. Prisonniers de ces cloisonnements virtuels, que comprend-on vraiment de la réalité vécue par les autres, de la guerre en Syrie, des printemps arabes, de ce qui pousse un être humain à s’immoler ou un autre à entrer dans une mosquée pour tuer des gens en pleine prière? Comment prévenir l’escalade? Et surtout, comment distinguer les faits des perceptions dans une ère où les opinions règnent, parfois au point d’imposer des faits alternatifs comme des arguments valables?
Les danseurs étoiles parasitent ton ciel : Ça prend un village…
Comme la musique d'un cours de danse sociale résonnant dans les rues d'un quartier populaire un soir d'été, le récit des Danseurs étoiles parasitent ton ciel marque le tempo d'une valse à laquelle on prend tous part un jour ou l'autre, entre ambitions et désenchantements, rêves et réalité du quotidien.
Gaz Bar Blues : Une grande vague d’amour
Vingt ans après sa sortie au cinéma, le Gaz Bar Blues de Louis Bélanger renaît sur les planches de Duceppe. Et 20 ans après avoir été portée par la formidable interprétation de Serge Thériault, cette histoire d’un père de famille propriétaire d’une station-service dans le Limoilou de 1989 va toujours droit au cœur.