Manipuler avec soin : En rire fait du bien

Être à l’écoute, vraiment à l’écoute de ses besoins, de sa petite voix intérieure, de son alarme personnelle, il n’y a rien de plus difficile. C’est là qu’entre en scène une invention révolutionnaire sous la forme d’une puce dans le cou : le Caretaker, tel que vu aux Dragons et disponible tout près de chez vous!

Rose et la machine : un parcours éprouvant, un discours émouvant

Après la présentation de la pièce de théâtre documentaire Tout inclus qui informait sur le quotidien des personnes âgées résidant en RPA, voilà que la compagnie Porte Parole revient au Théâtre Duceppe avec Rose et la machine, nouvelle production de même type écrit par l’autrice et comédienne Maude Laurendeau. Faisant état de sa véritable expérience à titre de maman d’un enfant ayant reçu un diagnostic de Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) en bas âge, elle aborde la complexité d’intégrer une jeune personne neuroatypique au sein d’une société dont le fonctionnement est basé sur une perception «neurotypique» du monde.

Les Sorcières de Salem : Pour en finir avec la chasse aux sorcières

An 1692, Salem, Nouvelle-Angleterre. Des jeunes filles dansent dans les bois, bien que ce soit proscrit par leur foi. Surprises dans leur élan par le père de l’une d’entre elles, terrifiées par la perspective d’être punies ou d’avoir damné leur âme, certaines commencent à montrer des signes de possession diabolique et à pointer du doigt les supposés responsables de leurs malheurs.

Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os : Rebâtir les ponts

lus de deux ans après avoir fait une belle impression au Festival du Jamais Lu, et plus de 18 mois après sa date de première prévue, le texte de Dave Jenniss Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os résonne enfin sur la scène de La Petite Licorne.

Trame familiale en chantier

Rien à voir avec la pandémie : « Scénarios pour sortie de crise » n’offre pas de solutions à la situation actuelle. La crise, c’est celle (ou celles) que traverse une famille dont les chemins de vie se sont séparés au carrefour. Cette autofiction inspirée de l’expérience personnelle d’Erika Soucy explore les tensions qui surviennent au sein d’un clan d’origine modeste, lorsqu’un des membres a désormais un salaire honorable et un statut social enviable. Entre les bouteilles de Black Label et le vin blanc, chacun cherche sa place et la reconnaissance des autres.

Entre rires et réflexion : les « vieux » méritent de l’attention

Résultant d’une collaboration entre les compagnies de théâtre Porte Parole, Un et un font mille et Nous sommes ici, la pièce de théâtre documentaire Tout inclus se présente comme la version intégrale d’une production dont la première moitié fut créée à La Licorne en 2019. Divisé en huit chapitres distincts, la version du spectacle actuellement à l’affiche chez Duceppe propose quatre premiers chapitres où le comédien et auteur François Grisé, en se personnifiant lui-même, raconte son immersion volontaire d’un mois au sein de la résidence privée pour ainés Les Jardins du Patrimoine de Val-d’Or. S’en suivent, alors, quatre derniers chapitres dans lesquels l’artiste multidisciplinaire s’ouvre sur les réflexions qu’a engendrée son expérience qui l’ont mené à la concrétisation d’une création d’une durée approximative de 3h30 incluant un entracte.

Qui veut la peau d’Antigone : sentinelle de la démocratie

La sentinelle, c’est cette lumière qu’on laisse allumée sur la scène du théâtre quand toutes les autres s’éteignent. La Sentinelle, c’est aussi le nom de la seule compagnie de théâtre professionnelle francophone entièrement dirigée par des Afro-descendants. On pourrait presque dire que c’est tout naturellement que la compagnie s’est tournée vers la figure emblématique et tragique d’Antigone, lumineuse jeunesse qui se dresse contre l’autorité et l’injustice pour demeurer fidèle à ses convictions, à ses croyances, jusqu’au drame final.

FIAMS 2021 : Quatre jours et 18 représentations plus tard…

« Pour ma dernière journée au FIAMS, j’ai décidé de prendre ça relax… » Non, je rigole! Pourquoi passer la semaine au festival si ce n’est pas pour en profiter pleinement? De 10h à 22h, mon vendredi a été plus que chargé, me faisant sortir d’un univers esthétique pour me plonger aussitôt dans un autre, totalement différent. Des souvenirs d’une petite réfugiée à un étrange cauchemar poilu, en passant par de longs jours en mer aux côtés d’un tigre, par les quatre saisons d’un éléphant rose et par les notes éclatées d’un piano-castelet, l’espace et le temps se sont plus d’une fois contractés au cours de cette journée.

FIAMS 2021 – S’apprivoiser au troisième jour

En cette troisième journée du festival, il faut l’avouer, j’ai un peu fait l’école buissonnière, question d’avoir le temps d’écrire sur les spectacles vus la veille. C’est qu’on en voit, en une seule journée ; à la fin du circuit, j’ai la tête qui dodeline. Il s’en est fallu de peu, d’ailleurs, qu’en fermant les yeux en après-midi, je dorme jusqu’au lendemain : pas facile la vie de festivalière! Ce jeudi fut malgré tout bien rempli. Dès le matin, j’ai eu le temps de m’envoler avec la nouvelle proposition du Théâtre à l’Envers, puis de visiter une exposition où le minuscule s’évadait dans des décors familiers. En soirée, j’ai observé la quête identitaire d’une statue puis assisté à une courte forme presque charnelle.

FIAMS 2021 – Au deuxième jour, suivez les flèches

Pour cette deuxième journée, le FIAMS m’a réservé tout un programme, qui commence dès 9h30 avec les jolis mots et images de Sylvie Gosselin et se termine avec les concepts scientifiques savamment vulgarisés par Antonia Leney-Granger, tout en faisant un arrêt poétique pour les rêveries fantaisistes des Sages Fous. Un long parcours à la rencontre d’êtres iconoclastes issus d’esprits fertiles. En route!