Le garçon de la dernière rangée : une intrigante sensation de catastrophe imminente

Le garçon de la dernière rangée relate les élucubrations d’un étudiant sournois et ténébreux, Claude (Vincent Paquette), qui s’immisce dans la demeure d’un camarade de classe, Raph (Samuel Bouchard), pour satisfaire sa curiosité maladive. En transposant par écrit son expérience intrusive, il avive un besoin malsain chez son professeur de littérature (Hugues Frenette) qui, à l’instar des spectateurs, se transforme en voyeur par personne interposée. Le talent de Claude pour les lettres se démarque des compositions insipides des autres étudiants, ce qui pousse l’enseignant blasé à provoquer, par le biais de critiques acerbes, les desseins déviants de son élève.

Fin du Festival Les Coups de Théâtre

Dur coup pour le théâtre jeune public ce matin. Jean-Rock Gaudreault, Président du Conseil d’administration du Festival Les Coups de Théâtre annonce l’annulation de la 19e édition et la cessation de toutes les activités de la Corporation en juin prochain.

FTA 2023 : cinq premiers titres dévoilés

Le Festival TransAmériques dévoilait aujourd'hui cinq spectacles de danse et de théâtre de sa programmation 2023, programmation signée par les codirectrices artistiques Martine Dennewald et Jessie Mill.

L’éveil du printemps : un hommage réjouissant aux désirs libres

Inspiré de l’œuvre de Frank Wedekind du même nom, L’éveil du printemps est une ravissante réécriture imaginée par David Paquet (Porc-épic, 2h14), mis en scène par Olivier Arteau (Doggy dans Gravel, Made in Beautiful (La belle province)). Pièce censurée pour sa dénonciation de « l’hypocrisie puritaine » du 19e siècle, elle conserve une pertinence déconcertante encore aujourd’hui en raison des thèmes qui y sont abordés. La coproduction du Trident et du Théâtre Denise-Pelletier reprend les sujets évoqués dans le texte original, soit les violences sexuelles, l’homosexualité, le BDSM, la masturbation et le suicide - principalement leur caractère tabou -, en les bonifiant de perspectives et d’enjeux plus actuels, tels que les questions environnementales et d’identités de genre. Le spectacle dépeint l’éveil du désir et l’acceptation de soi, dans un monde de destruction et de domination patriarcale capitaliste, faisant ainsi l’éloge du pouvoir des corps et de leur rencontre en dépit de la peur.

Une maison de poupée, 2e partie : la brillante suite d’un combat qui est toujours d’actualité

Imaginée telle la «suite» de la pièce Une maison de poupée écrite par Henrik Ibsen en 1879, Une maison de poupée, 2e partie est présentement à l'affiche au Théâtre du Rideau Vert. Traduit de l'anglais par Maryse Warda dans un français plutôt populaire, le texte du dramaturge américain Lucas Hnath place les personnages d'Ibsen quinze ans après que sa protagoniste Nora ait quitter les lieux de son ancienne vie de femme mariée et de mère au foyer. S'il est vrai que connaître la pièce d'Ibsen n'est pas nécessaire à l'appréciation de ce spectacle, il est clair que le public au fait de cette «1ère partie» ne peut que constater davantage à quel point le contexte du 19e siècle peut ironiquement faire écho à celui d'aujourd'hui.

Trois continents, un événement : dévoilement de la 18e édition du Festival de Casteliers

Casteliers a dévoilé, ce 25 janvier, les 10 spectacles qui célébreront la marionnette au cours de la semaine de relâche, soit du 1er au 5 mars prochain. « (...) à gaine, à tiges, à tringle, objets, ombres, mannequins, masques et formes robotisées, aux côtés de marionnettistes, danseur.euse.s, acteur.trice.s et musicien.ne.s, tous seront de la partie pour ce grand rendez-vous annuel montréalais voué au 11e art».

Gaz Bar Blues : Une grande vague d’amour

Vingt ans après sa sortie au cinéma, le Gaz Bar Blues de Louis Bélanger renaît sur les planches de Duceppe. Et 20 ans après avoir été portée par la formidable interprétation de Serge Thériault, cette histoire d’un père de famille propriétaire d’une station-service dans le Limoilou de 1989 va toujours droit au cœur.

Retour de l’initiative Au creux de l’oreille

Projet de rencontres artistiques et humaines qui jumelle comédiens et comédiennes avec des auditeurs et auditrices au bout du fil, Au creux de l'oreille est de retour deux ans après son dernier appel.

Nouvelle personne nommée à la direction générale et artistique du MAI

Le MAI annonçait le 21 janvier dernier que Camille Larivée était nommé.e à la direction générale et artistique du MAI (Montréal, arts interculturels).

Dix quatre : Redite

Prenant la forme d’un presque huis clos, la pièce Dix quatre, de l’auteur canadien Jason Sherman, se passe dans une salle de réunion anonyme où quatre scénaristes tentent d’écrire la nouvelle série policière de l’heure avec tout ce que ça implique de policiers pleins de défauts, mais attachants, de moments de tension et d’héroïsme au milieu de drames personnels. Cependant, entre les divergences d’opinions sur le traitement des personnages et des thèmes et les interventions intempestives d’une productrice aux idées très arrêtées, les scènes de remue-méninges virent à la confrontation.