Catégorie : Danse
Carrefour 2023 – Cabaret Noir : florilège de contrastes
Fusionnant la danse, le chant et le théâtre, Cabaret Noir, conçu par Mélanie Demers et produit par sa compagnie MAYDAY, est un spectacle envoûtant, engagé et profondément humain. Sur une scène marquée par les éclairages contrastants de Paul Chambers qui se joue des ombres et de la lumière en magnifiant le corps des interprètes, six artistes polyvalents présentent, dans un amalgame fluide, des numéros musicaux, chorégraphiques et théâtraux qui interrogent, dénoncent et célèbrent la condition noire.
FTA 2023 – Nehanda : poings levés, coeurs ouverts
La chorégraphe d’origine zimbabwéenne basée à New York, nora chipaumire, débarque au FTA avec une vibrante épopée musicale en trois actes présentée pour une rare fois dans son entier. Production revendicatrice et festive tout à la fois, Nehanda est un feu roulant de rythmes et de chants que la barrière des langues rend parfois difficile à suivre, mais qui tire sa force de l’appel à la justice qu’elle porte avec ferveur.
FTA 2023 – Libya : transmettre par le chant et la danse
Présenté à l’Usine C dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA), le spectacle Libya allie danse, chant et musique pour porter, sur scène, le savoir et la culture des Imazighen. Cette œuvre, du concepteur et scénographe du projet, Radouan Mriziga, propose de se réunir pour faire connaissance par le corps et la voix. À travers la création collective ou solitaire d’une variété de séquences de mouvements, de différentes cadences, les huit interprètes enchaînent diverses fresques humaines.
FTA 2022 : Re:Incarnation – Force de vie
C’est de Lagos, ville-cité du Nigéria, que nous vient cette année le spectacle d’ouverture du Festival TransAmériques. Première production du continent africain à le faire depuis la création du festival, Re:Incarnation signe aussi la première présence du chorégraphe Qudus Onikeku au FTA. D’où, en partie, l’énergie électrique qui parcourait la salle et la scène du Théâtre Jean-Duceppe hier au moment où les lumières ont baissé et les premières notes de musique ont résonné.
À travers mes yeux : une oeuvre bonbon
Véritable symphonie de formes, de couleurs et de sons, À travers mes yeux est un spectacle où les sens et les émotions sont sollicités. Cette production de la compagnie de danse contemporaine Bouge de là, dont le travail est exclusivement tourné vers le jeune public, est un enchantement tant pour les yeux que pour les oreilles.
FTA 2021 – Un temps pour tout : Liberté créatrice
Planté sur la grande scène du Théâtre Maisonneuve, le plateau ouvert et convivial d’Un temps pour tout, de Sovann Rochon-Prom Tep, invite le public à la détente. La production crée un environnement chaleureux où se poser pour un moment et se mettre à l’écoute des rythmes et des courants qui nous traversent à chaque instant.
FTA 2021 – La Goddam Voie Lactée : Nous sommes f*cking awesome
Rose, la couleur par excellence pour représenter la femme, avec tout ce que ce choix charrie en fait de clichés et de lieux communs. Rose, les éclairages. Roses, les combinaisons uniformes portées par les interprètes. Rose, qui devient couleur de corps et de parole, de diversité de formes, de préférences et d’acceptation, même à travers l’inachèvement ou la douleur.
Critique – Body and Soul : une oeuvre magistrale
En partenariat avec Digidanse, la compagnie Danse Danse présente le renversant spectacle Body and Soul, chorégraphié par la talentueuse Crystal Pite et interprété par le Ballet de l’Opéra national de Paris. Une captation vidéo de la pièce est offerte en primeur au public canadien du 17 au 23 février 2021, sous forme de webdiffusion.
Montréal Complètement Cirque – Et la couleur fut
C’est en douceur que s’amorce le surprenant Spring, spectacle mêlant jonglerie, danse contemporaine et jeux d’ombres offert par la compagnie anglaise Gandini Juggling au festival Montréal Complètement Cirque.
(CRITIQUE) OFFTA – La vie en reel III + CPA [Consistent Partial Attention]
Qu’on se le dise, les Sabines de La vie en reel III : restructuration organisationnelle n’ont rien à voir avec celles de Marcel Aymé et encore moins avec l’enlèvement de