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Avignon, jour 7 – Quitter le party avant minuit
C’est chaque fois au dernier jour que je réalise tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire, tous les endroits que je n’ai toujours pas visités dans la ville des papes, toutes les conférences auxquelles j’aurais pu assister (106 débats et rencontres se sont tenus au IN!), toutes les terrasses où j’aurais pu m’asseoir et, bien sûr, tous les spectacles que j’aurais aimé voir, mais n’ai pas réussi à caser dans mon horaire.
Avignon, jour 6 – Je suis en retard, en retard, en retard!
Mon équilibre entre spectacles et rédaction de critiques est rompu : j’ai perdu le rythme hier, et depuis je cours après ma queue, comme un festivalier entre deux théâtres dans les rues de la ville. J’ai sans aucun doute exagéré avec trois spectacles par jour, mais malgré ma bonne volonté, je n’ai aucune résistance face à la tentation d’ajouter un nouveau spectacle à mon horaire déjà chargé.
Avignon, jour 5 – Ensevelie sous les papiers
En ce cinquième jour de présence au Festival, ma table de travail commence dangereusement à ressembler à une montagne de papiers. Entre les tracts, les billets, les programmes des théâtres, les dossiers de presse et mes notes, je pourrais probablement lancer ma propre petite fabrique d’éventails et faire fortune dans les rues d’Avignon
Avignon, jour 4 – Revisiter ses classiques
Parfois, le hasard fait drôlement les choses. Sans même l’avoir voulu, je me suis retrouvée avec trois classiques littéraires revisités pour ma quatrième journée à Avignon : La ferme des animaux et les mythes de Méduse et d’Antigone, tous trois dans des styles complètement différents.
Avignon, jour 3 – Une odeur de citron
C’est le petit camion nettoyeur de rues qui m’a réveillée ce matin, comme le matin précédent. Il a laissé derrière lui une odeur de citron et de propre. Ça fait changement des effluves douteux qui s’élèvent en fin de journée de certaines petites rues; Avignon soigne son image auprès de ses visiteurs...
Avignon, jour 2 – Perdue
Drôle de journée que ce deuxième jour à Avignon. J’ai eu l’impression de passer mon temps à me chercher. Commencée sous une montagne de jouets avec un très sympathique spectacle jeune public en OFF, la journée s’est conclue dans la forêt d’Athènes, en fait le jardin de la rue des Mons, juste derrière la Maison Vilar, avec ma première saucette du côté du Festival d’Avignon, le fameux IN.
Avignon, jour 1 – Enfin les retrouvailles!
Avignon, comme on se retrouve! Avec tes rues de pierres et de pavés, tes innombrables commerces à la marchandise de valeur inégale, tes foules, ton soleil écrasant, tes murailles impressionnantes et surtout, surtout, ta grande foire théâtrale de juillet. Je débarque au neuvième jour du festival, alors que la machine tourne à plein régime depuis le 7 juillet déjà...
Daphné à Avignon – préface
À quelques jours de débarquer au milieu du cirque avignonais, et alors que la météo montréalaise me donne la sensation d’être déjà rendue en Provence, mon attente fébrile arrive à son terme. Je n’ai pas mis les pieds dans la Cité des papes depuis cinq ans, trois ans de plus que ce que j’avais prévu, pandémie oblige. C’est peut-être pour ça que, contrairement à une habitude acquise lors de mes six précédentes présences au festival, j’ai déjà commencé à éplucher la costaude programmation du OFF. Mon menu du IN, lui, est choisi depuis un moment et il me tarde d’y mordre à belles dents.
Carrefour 2023 – Anna, ces trains qui foncent sur moi : une création alambiquée, mais ambitieuse
Œuvre audacieuse, Anna, ces trains qui foncent sur moi est une coproduction de Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline (Québec) et de Théâtre en scène (France), une pièce conçue en collaboration par des artistes du Québec, de la France et de la Belgique. Ce texte-fleuve (d’une durée de 3h50 et comprenant 14 personnages) du dramaturge Steve Gagnon (Fendre les lacs; Ventre; Os, La montagne blanche) met en scène la réunion estivale annuelle d’un groupe d’ami·es, formé au fil des ans par leur rattachement commun au même parti politique. Anna, ces trains qui foncent sur moi explore, dans une grande fresque de personnages, le sacrifice de la liberté personnelle, surtout celle des femmes, dans l’amour, l’amitié, la famille et la vie politique.
Ici ou (pas) là : l’art zen de la transformation
Avec sa production Ici ou (pas) là, dernière pièce de son triptyque jeune public, le collectif français Label Brut ouvrait de belle manière le 18e Festival de Casteliers. Sur la scène du Théâtre Outremont, métamorphosée en castelet géant par de nombreuses voilures blanches, la pièce nous transporte dans un monde en transformation constante.